Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

{ 45) » l'abandonner dans ce nouveau lieu de déten-' )) tion, ju~qu'au inon1ent où le bourreau vien• )) droit le prendre pour le conduire au sup– )) plice ; n1ais de suppléer, autant qu'elle le . . ' . ,, pourro1t par ses pr1eres et par ses pieuses >> réflexions, au défaut d'un n1inistre de Jésus- 1> Christ; ce qu'elle lui pron1it avec la n1ême » générosité qui caractérisoit dans tous les » points sa conduite. Daigne la divine Provi– >> dence réco111penser le zèle qui l'enflamn1oit ! » Le 8 décen1bre, fête de l'in11naculée Con– n ception de 1\farie , n1ère de Dieu , reine des » martyrs , et qui est la fête patronale du dio– l> cèse de Besançor1, le prisonnier pour la foi " célébra le saint sacrifice de la n1csse, à cinq _.» heures et den1ie du n1.atin, bonheur dont il » avoit été privé pendant tout son voyagè. Il » fit part ensuite aux co111pagnons de ses fers J> de la joie qu,il ressentoit d'avoir participé au J> corps et au sang de Jésus-Christ. Devenu )> plus fort par le pain des anges, il ne s'occupa » plus qu'à rendre des actions de grâces à so11 » Dieu de cette nourriture sacrée, et à faire >> taire en lui les sentimens de la nature, qui >> voyoit avec douleur arriver le n1oment de la )) mort. A trois heures de l'après-midi, on e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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