Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 487 ) talion d 1 un saint. On ignores' il usoit de grandes macérations : après son décès; on lui trouva plusieurs inslrun1ens de pénitence .. Son genre de vie se n1ontra très-rigoureux. Il étoit fort rare qu'il se pern1ît de boire un peu <le vin, et encore ne le faisoit-il alors, que par une louable condescendanced Dévoré du désir d'avancer la gloire de Dieu, et de rendre honneur à l'Eglise } il consacroit tous les mon1ens que son pénible 111ini;tère lui Jaissoit libres, à confier au papiet· des réflexions utiles à son propre salut et à celui des fidèles : ce~ :i.nanuscrits laîssés après lui, sont une preuve de sa persévérante et salutaire application. On se forn1eroit diflicilen1ent une idée juste de la prodigieuse quantité de ses au– n1ônes , pendant le ten1ps qu'il hab.ita la v·ille de Cahors ; il y distribua plus de cent mille franc~ aux pauvres. Dans la guerre· d'Espagne, beaucoup de prisonniers passèrent par cette n1ên1e ville ; que de n1ouven1ens n·e ·se donna-t-il point, pour ptocurer aux mal– heureux étrangers ce qui leur étoit nécessai1 ..e ! JI écrivit dans tout le diocèse, et l"éussît à en faire habiller un grand no1n·h-re. Combien encore et surtout ne se i11ontra-t-il pa-i e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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