Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 465 ) 1 marquer.ent chacun de ses pas, lui .rnéritèrénl l'insigne faveur de recevoir la plénitude de ce divin esp1--it qui fait les apôtres ; il se n1on~ tra tel dans les postes qu'il ren1plit jusqu'à la révolution , en qualité. de vicaire•. A cette époque, le refus de prèter le ser..:.. 111ent ·qu'exigeoient de lui les autorités clu jour , l'appela devant les tribunaux sangui– naires·. Interrogé par ces juges 1nirp1es, il leur répondit avt!c une ferrneté noble et ine– iurée ; et ne craignit pas de leur adr'esse1~ ces n1ots, avec la sainte liberté d'un n1inistte de Jésus-Christ: ·« ·vous êtes ·aujourd'hui i11ei )) juges ; in ais . si vous ne faites pénitence, ~> Dieu sera bientôt le vôtre >J. Mis en réclusion, il y resta jusqu'en 1 796. Sa conscience étoi t si délicate , que , pendant cette . longue et dou• Ioureuse déte ntion, jamais il . lie voulut pro– fiter dès occasions qu'il eut de . s'évader. Lorsque tous les prê.tres fh rent n1is en liberté, îl fallut à M. Rigal de l\iontfaucon une dé.– cision expresse et forn1elle du vicaire apos..– tolique, M. de Bécave; pour l'obliger à quit~ ter la n1aisou dans laquelle il se trouvoit dé.Mo tenu. Sa conscience si tirnorée qui lui fai~ soit appréh~nder jusqu'à l'on1bre du ma~, le J.V. 5o e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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