Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 465 ) » que vous avez fait des n1iracles; mais venez, n parce que j'ai eu fain1, et que vous m'ave~ d ' \ ' ' onne a n1anger )) . Les vertus évangéliques du pasteur de Marn1ande furent sans doute les marques les plus sensibles de sa prédestination. La ville parut inconsolable de la perte de son bon pasteur. Son éloge funèbre fut prononcé dans son église, au n1ilieu des sanglots d'un no1n– hreux auditoire. La ville de 1.,ournon donna . des larmes à son ancien pasteur. Les journaux d'Agen furent ren1plis des é1oges de cet homme vénérable. L'évêque d'Agen se11tit tout ce qu'il perdoit en lui. ln 01nni opere -dedil confessionenz Sancto, et Excelso in verbo gloriœ. Eccl. XLVII. Sapientia non est multis manifesta; quibus autem f:.OGnita est,permanet usque ad conspectum Dei. EccJ. v r. Os prude11tis quœritur in E c<:lesiâ, et verba illius co– ~itabunt in cordiûus s~is. Eccl. xx1. Ce que nous venons de raconter sur le vénérable curé de Marmande, est extrait de sa Fie, publiée à– .Bordeaux, chez la veuve Cavazza , en 1i1 o. Le précis. que nous avons tracé ne dispensera point les fidèles, ja– loux de s'édifier et de s'instruire, de lire tout au long cette P"ie intéressante. 0 toi qui nous l'as donnée, ver– tueux citoyen de l\larmande, ou plutôt citoyen de tolilt· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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