Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

.( 461 ) )~ ceux qui ·n'ont pas voulu profiter de 111es ;~ instructions, mais je les porte dans n1on j) cœur..... Que je voudrais me voir réuni Jl dans le ciel à toute n1a paroisse !. .... Ce >) sera vous, mes enfans, ajouta - t - il aux: » brebis chéries qui l'entouroient, ce sera . . . , » vous qui serez n1a JOie, nia recon1pense et » n1a couronne ». Avec quelle ardeur il pro- , nonç<?it ces belles strophes que chante l'E- glise! . 0 quan(lo lucescet tuus} etc ..lJforaris helt, nùnis diz't ! etc. A ces mots : Videre te} laudare te, amare te, tout le feu <le l' :1- n1our céleste brilloit dans ses yeux n1ourans. <( Ecrivez, dit-il, à Agen, que je n1eurs con– >J tent..... l\iais 'je den1a;-ttle en grâce qu'on . . . » envoie pron1pten1ent n1on successeur ». Il ne s'entretint plus qu'avec Dieu jusqu'au jour de sa n1ort. Le lundi après !'Ascension, (Il avoit tén1oigné le désir de n1ourir soit à cette fête, soit dans l'octave.) il den1anda que Ire heure il étoit; on lui répondit : « Neuf heures. » - Il n'est pas ten1ps encore, dit-il ". Une · heure après, il ajouta : « Cela ne tardera pas )) • Il prie qu'on le lève; on le porte sur une chaise longue, et il dit: « Laissez..... n1oi en paix, >' j'ai n1011 Dieu dans i11on cœur; ue 1ne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=