Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

{ 459) >> solcz, disoit-il, consolez ma vieillesse, mes » chers enfans , en revenant à Dieu de tout » votre cœur; sentez le prix de ce que vo– n tre pasteur fait pour vous; il est accablé » plutôt par le travail que par les années. )) Ah! qu'il n'ait pas la douleur . d~être pour » vous un sujet de condan1nation, si vous mé– )) prisiez ses avertissemens »,. Ce ne fut qu'à la dernière extrémité qu'il - c.onsentit à ron1pre les abstinences et les jeû- ,, nes prescrits par l'Eglise. · Bientôt il s'aperçut que ses mains étoient enflées, et il dit à son ' n1édecin : « 1'1on an1i, pourquoi cherchez- )) vous à me n1énager ·1 Lœtatus · sum in his » quœ dicta sunt niihi. (Ps. cxx1.) /1z do1nuin » Doniini ibinius ». Il en vint à ne pouvoir plus dire la 111esse, le din1anche, (jUe dans son oratoire, confessoit chez lui, et y vaquoit à sa corrèspondance. Hun1ilié des n1arques solennelles d'an1our et de respect qu'on lui pro– diguoit, il disoit : << Ce poids d,attache1nent, '> d'attentions, n1'accahle et n1'humîlie !>· Il vouloit aller mourir au sé1ninaire d'Agen; et, ne l'obtenant pas, il prioit en vain la cha– ritable veuve qui, depuis le retour de son exil, f ~vqit recueilli d~ns sa n1aison, de le faire e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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