Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 458 ) ,. A • A \ » Je veux etre parn11 vous, n1en)e apres ma )) n1ort .... ' ', On ne la connoît pas, cette ten– dresse pastorale, ces entrailles d'un pasteut pour son troupeau; rien 11'est comparable à cet attachen1ent; les liens de l'esprit sont plus forts que ceux du sang. Son évêque lui n1andoit, de la n1anière la plus pressante, de consulter inoins son zèle que ses forces; et il répondoit à toutes les instances qui lui ét.oient adressées : ' ' Si l'on » veut exiger de i11oi que je cesse de parler » à n1on peuple, je donnerai 1na démission; n un curé 11'est curé qu'autant qu'il prêche. · » Nous so111n.ics des flan1heaux placés sur J:t J) i11ontagne; nous devons nous éteindre en » éclaïrant ». Réduit au (lernier degré du n1a– rasme, il sen1bloit être une on1bre, et son · ame s'épanchait avec plus de sensibilité que jan1ais. Il tern1ina son s€r1non sur l'enfant prodigue, en parapl1rasant ces paroles: « Ali– » sericordias Do1nini in œternum cantaho. » (Ps. 1"'xxxv11r.) Oui, Seigneur, s'écria-t-il les >J yeux pleins de larmes, je l'espère, je chan– >> terai ·vos n1isé1~icordes pendant toute l'é– » terni té ». Il ne n1ontoit plus en chaire qu'il ne fît pressentir sa i11ort prochai11e. cc Con- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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