Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 44 ) J> nous laver de nos iniquités, tandis que les )) n1artyrs , non contens de verser jusqu'à la » dernière goutte de leur sang, pour satisfaire , . . , . ' » a votre J ust1ce , se preparo1en t encore a ce " sàcrîfice par les larmes, la contrition et le )) sacrement de pénitence ? >> M·. Patenaille, instruit qu'on devoit le con– » duire dans la prison n1ilitaire, où il seroit >'séparé de ses confrères, et privé par là des )> secours de leur n1inistère, supporta ce triste >> avant-coureur de la n1ort, avec une parfaite >> conforn1ité à la volonté de Dieu..... Nous » avjons pour bienfaitrice générale M" 1 e. X ... , » qui, continuellen1ent occupée à· remettre >> des secours pour les détenus, ou qui les » apportait elle - n1êmc , cherchoit encore à » obtenir d'eux la tléclaration de · leurs he- 1> soins particuliers , po:ur y subvenir avec » une charité vrai1nent héroïque, tandis qu'ex– >> ténuée par le jeûne, les veilles, le cilice et Ji des courses laborieuses, elle se pern1ettoit à n peine le strict nécessaire. ·Cc fut cette res– ,> pectable dan1e que Dieu destina à recueillir >> les derniers mon1ens du glorieux confesseur >> de Jés!.!s-Christ, avant qu'il fttt transfëré dans » la prison militaire; il la conjura.de . ne point e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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