Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 456 ) 1--ésultat de ses observations devenoit le sujet de ses instructions paternelles. Dans une de ces courses nocturnes, il vit régner partout le calrne et Ja paix, et ri' entendit que des chants de piété. c< Qne je serois heureux, dît– >J il en chaire le .dirnanche suivant, que je >J serois heureux , ô nJon Dieu ! si je pou– » vois n1e flatter que des sentin1ens qui vous .>) sout si agréables, sont dus à n1on zèle et >> à 111011 dévouen1ent pour ce ~her troupeau! '> lfaites, Seigneur, que ce peuple chéri que ' ' vous avez daigné 1ne confier, persévère dans » (le si saintes dispositions, qui ne peuvent » manquer de lui ouvrir le trésor de vos n1i– » séricordes éternelles >) ! Con1bien Dieu bé– nissoi t des soins si pleins de zèle! Une jeune personne n1oissonnée à la fleur de son âge, et que la pensée de la n1ort fi1isoit frisson- 11er, disoit .. : c< Quel bonheur d'être exhorté » dans ses derniers n1on1ens par cet l1on11ne t » de Dieu! il a Je don de faire trouver la >> i11ort douce )) . Une arne trop tin1orée qu'il venoit de consoler, lui dit un jour : c< Oh! )) con1hien je voudrGÎs que vous fussiez n1011 » juge! vous êtes si bon ! - (~el ui qui doit vous )) juger, répondit-il, est n1eilleur que1noi ~. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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