Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 455) pat·loit à la prérnière i11esse qui se disoit au point du jour, faisoit le prône à la grand'– i11esse, des conférences instructives avant vê– pres. Il expliquoit dans ses prônes l'Ecriture sàinte de suite, et l'histoir·e de la religion; et dans l~s conférences, les cérén1onies de l'E– glise. A.ux grandes solennités, il prêchoit sur le n1ystère du jour. L'âge n'avoit point re– froidi son éloque~ce. c< Il y a vingt--huit ans, >ï disoit-il à son peuple, dans une de ses der– » nières années, que j'ai l'honneur d'être vo- , • • • I • » tre cure; Je n1e suis exa1111ne ce n1at1n, » devant Dieu, sur la n1anière dont j'ai rem– )) pli n1es devoirs de pasteur: j'ai à n1'hu1ni– >> lier sur bien des fautes; niais, à cet égard, » je n'ai rien trouvé à 111e reprocher; votre " bonheur a été l'objet constant de n1es dé-... ,, n1arches et de 111es vœux ; je n1e suis sa– » crifié pour votre salut, et je ne crois i)as » que sous ce rapport Dieu 111e fasse ja1T1ais )> aucun reproche. En sera-t"'il de n1ême cle » vous, mes çhers enfans >l '! Souvent, Je soir, en sortant d'e son église, il 111archoit dans des quartiers habités par la r11isère, ohservoit la cond uitt des 111éuages, écoutoit les discours qui se te.noient, et, le di111anche suivant, le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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