Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 452 ) .i ) rautaine, dans les n1ystères des clouleu1,s et )) de la i11orl de votre Dieu , tout ce que son J> an1our lui a inspiré pour attirer le vôtre. » Etudiez cette patience si h un1ble, cette dou– )) ceur, cette paix, cette infir111ité qu'il ne }) tenoit que de vous, celte sainte avidité pour » les injures, pour les n-iépris, enfin ce tré– » sor înfin.i d'instructions et de lun1ières que » les sages du t11onde ne sont pas ·dignes d~es» tin1er ». Eufin la paix fut rendue à l'Eglise, et M. de Bonnefon(l se retrouva, en 1801, au 111i1ieu de son tronpeau, après n.euf ans d'exil. I_J~s eaux <le la tribulation, loi11 d'éteindre le feu de sa charité, lui avaient donné une activité nouvelle. Il falloit encore, à cette dernière époque, se cacher pour faire le bien, et l'on n'excrçoit la religion que dans des oratoires secrets. Pénétré de reconnaissance pour les prêtres qui, pendant son absence, avoie11t eu soin de ses fils spirituels, il ex– horta les fidèles à leur continuer leur con- fiance. c< I.Jes pauvres-, disoit-il, les laboureurs, . ' . ' » les vignerons, c1u1 n ont pu r.ecour1r a au- )> ~un prêtre, c'est à eux que j'irai; je les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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