Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 451 ) » voynge à faire >). Partageant son frugal re– pas, soit avec d'innocens proscrits, soit avec de pauvres prêtres, il 111angeoit son pain avec les indigens. De quin~e lieues on venoit pour être réconcilié à Dieu par son ·ministère. Au n1ilieu de tous ses travaux, ne perdant pas de vue sa chère paroisse, si la crainte de lui at– tirer· de plus grands dangers l'empêchoit de braver tout pour voler au milieu de son peu– ple, il lui envoyoit des prêtres fidèles, et en– tretenoit un con1n1erce de lettres avec plu– sieurs de ses paroissiens. Il n1andoit à l'un d'eux:« Nous touchons à l'Avent, à ce temps '> consacré, par l'Eglise, aux saints désirs, » aux soupirs, aux gémissemens et aux lar– » n1es. Entrez dans l'esprit de cette n1ère >> affiigée, joignez vos soupirs aux siens, et n adorez e11 silence les n1ystères d'un Dieu )> incarné' priez ce Dieu de venir au secours » de ses élus, de juger lui-111ê1ne leur cause, » de dissiper les coinplots des impies, de >> délivrer les saints persécutés, et de justi– >1 fier pleine111ent aux yeux des natious as– » sen1blées leur cause et la sienne». Aux ap– proches du carên1e , il écrivoit à la n1ên1e per– ·sonne : « Etudiez pe.ndant cette sainte qua- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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