Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 450 ) jour, elles nlanquoieu_t de tout, et leur position cru~lle ~n1ut son aine, re1nplie d'un intérêt si tendre envers tous les pécheul''S. Il 6.t inviter plusieurs dan1cs riches et pieuses à se rendre dans un oratoire, où il leur parla. de çes péni– tentes avec tant · d'onction, que tous les cœurs furep t attendris, que toutes le~ bourses s' ou– vrirent. Voilà l'origine de la ina.ison de Misé– ricorde de Bordeau.X., où les çoupables que le repentir arrache à la débauche, trouve~t un sûr asile contre les séductio~s du vice et les horreurs de l'i11digence. Dans ces jours <le douloureuse n1érpojre, l'hon1n1e de Dieu fut donc l'apôtre de la cité p.opuleuse qui l'avoit recueilli dans ses i11urs. SQn infatigable activité l'y transportoit par~ tout où il y avoit des pécheurs à r:;im~ner, des malheureux à soulager, des bienfaits à répan– dre; et il faut ici ren1arquer que J~ plupart des conversions dont il fut le n1édiateur, ont été suivies d'une conduite irréprochable. Un jour il don~a un louis à un pauvre prêtrf.i: qui étoit venu rentrer en grâce à ses pieds; et comn1e on lui reprochait une si grande au– mône : cc Que voulez - vous, répo11dit - il; çe '> pauvre bomn1e n'a p.~s le sou, et il a un e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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