Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 43 ) » saiu t ! · l..~a conlpaguie sourit ; n1ais avec un \ n vrai ùésir clc partager un sort aussi digne 1> d'envie aux .yeux de .la foi. » Nons nous entretenions de tes perisées, ' ' lorsque 1\1. Patenaiile se prosterna, avec » les rnarques d'uue hu1nilité profonde, aux ·>' .pieds de son diYin llJaître, c1ui l'o~upoit J) tout ent.ier. Bientôt il s'adressa à l'un de ses '> confr:ères, pour déposer dans son sein les " tantes qui pouvoieut erH:ore inquiéter sa n conscience si tin1orée et si pure. Il n1ani!~~sta " tant de sentirnent dans cet!e action, qu~i! n'y )) a ni .chrétien ni philosophe qüi n'en éÙ.t » été viven1ent én1u, s'il en avoit été t~n1oin. >) I-Iélas ! que deviendrons-nous <loue, ô 1non >> Dieu, nous pécheurs, qui apportons si peu (( de soins à purifier nos a111es des péchés >> grossiers et n1ultipliés dont 11ous n'avons pas » houte de les souiller tous les jours! Quel » espoir pouvous-uous dont_; avoir· du parclou » de nos offenses et cle no~ cr.in1es, nous qui, )> loin de faire aucune dén1arche près de votre ·» infinie n1a'jesté pour en obtenir la rén1ission, ~" vivons au contraire dans une sécurité inj u- , ' 1. • • • > » rieuse a votre 01v111e J ust1ce, sans recour11 .. " aux n1oyei1s établis pal .. vos n1iséricordes pour e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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