Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 444) hémence du zèle, et l'onction de la plus terr-– dre charité. lrr1age du Dieu . si bon, qui se conJpare à une n1ère qui caresse son enfant, tout ce dont. cette an1e sainte et brûlante d'a– mour se nourrissoit, devenoit pour son trou– peau chéri un lait pur et salutaire, un alin1ent de vie et d'in1111ortalité. Mais bientôt Dieu .laissa sortir du puits de l'abîn1e la fun1ée qni obscurcit · 1e soleil. Des divinités n1onst.rueuses usurpèrent sur l'autel la place du Dieu vivant; l'univers, épouvanté des excès (le la }i'rance, vit ce que devenoit un penple en proie à une n1onstrueuse in1n10- J"ali~é. Hélas! dans ces jours si longs dµ plus affrenx délire, que n'eut po1ut à souffrir ce . juste, inébranlable dans son devoir, doux envers ses persécuteurs, ahandonné tout en– tier à la Providence, souriant à la n1ort, et cal1ne au sein des plus grands dangers! Le prcn1ier jour de l'an 1791 , monté en chaire }lOur souhaiter la bonne année à son peuple : « Rendez-n1oi donc, s'écria-t-il, rendez-moi )> votre a111itié. Rendez- n1oi cette confiance » que vous n1'aviez accordée. Je n'ai rien fait >> })Our niériter de la perdre. J~coutez votre » pasteur' éprouvez si rai changé à votre e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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