Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 440 ) greur la plus envenin1ée a voit éclaté ·entre deux de ses paroissiens; il court chez les deux parties, obtient de l'offensé le pardon de l'agressctrr, serre le pren1ier tendren1ent dans ses bra~, prononce ensuite ces paroles :. << Cet oon1n1e est. chrétien, il sait pardonner», Souvent il disoit à une de ses parentes, n1ère de fa111ille : « Elevez vos enfans dans l'an1our de. ).) ]a re1igi_on et de 1a vertu. Prenez garde que )) vos filles ile suivent les usages du n1oude, >J et qu'elles n'en ain1er.1t la vanité et les inr1-. )> n1odesti,.~ ~. Quand vous songerei à les i11a-. ~> rier,, fait~s en sorte qu'elles ne s'allient qu'à " d.es homn1es qui ain1ent et respectent la re~ » 11gion. Un peu de fortune est utile ,; niais le » trésor le plus in1portant, c'est la crainte de D . J' h ,. ' . l . N )J ieu {; t . o. eu~sauce a sa sainte 01 ». on1.- 111é arcliiprêtre, et n1en1bre du conseil de l'é– vêque d 'Agen, par-l?;i n1ên1e, obligé d'y aller tous les trois rnois, il annonçoit, avant de par~ tir, le jour de son retour,, al1oit voir ses ~11ala­ des, et les prévenoit de son départ. Dans une de ces occasions, il r~111arque qu.e l~ nouvell~ de cette dispfirition affiige un jeune postillon, l11alade depuis quelque ten1ps: ff Vous p~rtez, ~). l\,fon$.,Îeur? ,\l.~ d.it~ il. ~ ÜQÎ ' · ~non e~1f<1:1lt;, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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