Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 459) ,, tats ! Les dornestiques, les ouvrièr8, ·les n1a– » nœuvres en profitent. Ils vont à leurs tra– >> vaux, heureux d'avoir assisté au saint sacri1.i– » ce; quelques-uns, plus heureux encore d'avoir » reçu leur Rédernpteur ». Après sa i11esse, il restoit dans son église, occupé à entendre les confessions, ou à d'autres travaux du n1i– nistère, et n'en sortoit que vers onze heures. Après un repas frugal, il se réunissoit à des ecclésiastiques de la ville , qui tous le révé– roient. Conversant ensemble pendant une heure, ils se pro111enaient ou se réunissaient aux bons prêtres qui dirigeoient le petit sé– minaire. A d~ux heures, il se rapprochait de son église. Il se couchoit peu de te·mps après neuf heures; n1ais, da11s les nuits les plus froi... des de l'hiver, interro111poit son pren1ier son1- meil, pour courir auprès d'un n1alade qui le de1nandoit, quoique ses vicaires le conjurassent de s'en reposer sur eux. Il faisoit peu de visites, après celles de l'é– poque du nouvel an, chez tous ses parois– siens de la ville : pas une seule fa111ille qui n'attendît alors avec i1npatience le bonheur de voir son bon curé. Il fut bientôt le n1eil– leur ami de toutes. Il apprit un j_our que l'ai~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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