Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 4~8 ) >) nion fréquente qu'ils'opère ». Des personnes tin1ides lui opposoient leurs imperfections et leurs défauts : c< C'est le seul n1oyen de les ).) corriger, répondo1t-il. Un chrétien doit être )J disposé à con1n1unier tous les jours, et mê– >> n1e à chaque instant du jonr s'il le faUoit. >l Son aine est le ten1ple de Dieu, et ce te1n– » ple doit être toujours prêt à le recevoir » lorsqu'il veut y entrer ». Il insîstoit sur le devoir d'assister à la n1esse de paroisse. On doutoit de l'obligation, et on lui en parla~ c< Je ne fais pas les lois, dit-il; venez chez »·moi, je vous convaincrai ~e la volonté for-. ~> melle de l'Eglise à cet égard; vous jugere~ . . . \ . JJ s1 Je ptns, sans 111anquer a n1a consc1ence, ·» ne pas instruire inon peuple d'une obliga– ~ tion si essentielle ». Il se levoit à quatre heures du 111atin, sou-. vent à trois, quelquefois à deux; il falloit qq'il fût înco111n1odé, pour ne l'être pas à cinq. Cette régularité lui avoit coûté les plus grands efforts ~ « Jan1ais, disoit-il à u11 ami, je n'ai )) pu m' accoutun1.er à sortir du lit avant le }_>jour. C'est toujours pour n1oi un sacrifice )) trts-pénible. 1\lais de quelle douceur n'est..ïl ~; pas s~1ivi, quar~d j'en vois les heureux résul-... ~ . ~ ~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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