Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 42 ) >) ner, et n1angea peu , ce que nous attrihuâ– » i11es à la fatigue de son voyage, et non à » l'inquiétude sur son sort. .... l'rous l'engageâ– » n1es à prendre confiance q11e son j ugen1ent >> ne geroit pas pour la n1ot~t ; ·il ne nous ré– » poudit qu'en n1anifestant une résignation n parfaite à Ja .\?olonté de son Dieu ; de n1a– >> nière que notre repas, qui devoit être fort l> triste, se trouva assaisonné d ' uue sainte gaîté, » par la tranquillité parfaite de ce bon prêtre, » qui, dans la dcstrnctiùn prochaine <le son '> corps, ne voyoit que son union future avec ~ >)le ~ouverain Etre, la gloire de l'f~glise et » 1' éfliflcatiou (le ses frères. Le dîner fii.1i, après >J avoir ren1ercié Dieu de nous ravoir donné, )) nous uous occupl.tnJes <lu bonheur qui atten– » doit ce digne n1inigtre des aut.els, s'il n1ou– >) roit pour une si belle cause. Dans la couver– )} sation, un des hons prêtres en1prisounés, .u d'une taille bien au-dessns de l'o.rdina.ire, et ;, qni avoit conservé dans les fers toute la >> eait1-! fruit <le l'iunocence, s'aJ.>protltant de ~J . n lVi. Patenaille _, dout la stature étoit bien in- , ,, férien1'e à la sienne : Est-il possible,. lui dit- ' ' il d'un air riant, qu'un si petit hornn1e soit, 1) après-demain peut-être, un très-grand e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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