Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 454 ) nible5 épreuves. Enfin, il se rapprocha de Dieu; en fils plus confiant qu'alarn1é; cette démarche, bénie par le ciel, fit renaître la sérénité daqs son an1e, le trouble en fut banni p·our toujourS,. A près avoir été , pendant six à sept ans, vicaire à Seyches, M. de Bonnefon.d fut nom– n1é curé de '"fournon, petite ville située Sl.lr les confins de l' Agenois et du Quercy. Or1 l'a dit et répété avec tant de justice, pour un cœur bienfaisant, la plus belle place du monde est celle de pasteur. Dans la hiérarchie divin.ê, il n'y a que des bienfaits à répandre; un curé n'a (Iu'un 111inistèr.e d'an1our à re1nplir; pre~ qu'aucune fonctÎ?n douloureuse n'empoisonne la jouissance de ~es fonctions augustes et paci– fiques . .,.;\ h ! c'est sans doute à ce vrai et tendre an1i des hon11nes qu'il faut appliquer le mot su– hlirnc qui peint la carrière n1ortellc du Sauveur du nl onde : cc Il a passé en faisant le bien» .. Il trouv~, dans la paroiss.e qui lui fut confié~, tous les genres de n1isères à soulager; la .plu– part de ses nouveaux paroissiens vivoient dans l'ignorance des vérités religieuses ' d:ans ré– loignen1ent des sacren1en_s, dans la plus dé– plorable indifférence pour le salut. Des fa– inilles honnêtes gén1issoient da1l$ l'ind.ige-nce; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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