Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 435 ) ~ chez_que je veux vous sauyer i11algré vous. ·» Je prend_s ici la .·fésolution de jeûner ri:.. )J gourcusenTent pendant quarante j,1tu's, afin >> d'obtenir de Dieu pour vous la grâce de » vaincre cette habitude honteuse crui perdra . l )) votre an1e ~ et j' e·spète que Je s~igneur ac• » corde1'a votr·e conversion à n1on jc·ûne et » à mes p~ières )) . Ce cœur endurci jusque– là ne résista point à ce trait; il proo1it de se corriger, de ne s'enivrer de sa vie, et il tint parole. Dieu ue dispensa pas son servi– teur de ces épreuves par lesquelles il se plaît à épuret les arnes qu'il appelle à lui d'une manière spéciale. Il ressentit des aridités in– térieures, de violens scrupules. La récitation de l'office divin étoit de\renue pour lni une sou1~èe journalière de vives inqu iétudes. Dieu pern1it que son i11Înistre passât par cette dou– loureuse carrière, pour le rendre plus coi11.;... patissant envers les an1es tin1ides et craintives qu'il auroit à dit·iger .. Personne <lepuis ne sut mieux que lui guérir de cette înfirn1ité les ames 111ala<les, inspirer aux fidèles une tendre ·confiance, et tous les autres sentin1ens <lîgnes de ]~ bonté du n1eilleur · des pères. l\!.ais .cet l1eureux don; il devoit l'acheter par d~ bien pé4'Î iv. 28 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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