Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 432 ) son zèles~ euflan1n1a de plus en plus, e11 tt1ên1e ten1ps que, dans son obscure retraite, il ac..-· quit cette pratique sûre et ce fonds de doc– trine ql1i devoieut, en des ten1ps plus difficiles, ·éclairer dans les villes et. les fidèles et le clergé. Connaissant le prix du trésor qu'il })OS... sédoit, le pasteur de Seyches partageoit avec lui son presbytère; l'u11ion la plus parfaite régnoit entre les deux an1is, et le plus jeune consultoit en tout son affectueux n1entor, et n 'agissoit que par ses conseils. Peu de ten1ps après son arrivée dans c~tte paroisse, le nouveau vicaiec apprit qu'un cor– donnier du village s' enivroit tous les jours; il se rend chez lui, emploie inutilc111ent les plus tendres instances pour l'engager à se cor– riger, à se réduire, de trois bouteilles de vin qu'il boit p:lr jour, à une seule qui doit lui· suffire. Le 111alheureux déclare qu'il périroit eu adoptant ce régin1e. cc Votre corps dût-il ' ' périr, lui dit le sage Ananie, vous sauveriez )) du n1oins votre a111e; au non1 de Dieu, n1on )) an1i , accordez-n1oi ce que je vous de1nan– )) de. - Laisscz-111oi tranquille, répond l'au– :>> tre, et allez dire votre hréviaire. -Puisqu'il .>J e1~ est ainsi, réplique l'ho1~1n1c de Dieu, sa- » chez e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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