Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 45 I ) peine. à leur suffire. 1\'lais son cœur étoit bien supérieur à son esprit; il a voit su se préserver d.e la contagion universelle. Dans sa fa111ille, on re1narquoit avec étonnen1ent qu'il igno– roit jusqu'au 110111 des fen1n1es qui servoient dans la inaison. C'est à l'humilité qu'il avoi_t ' ~onfié la garde Je son innocence; et, redou– ».Jant. de v îgilance, en se disposant au sa– ~.erdoce, il chérit plus (1ue jan1ais la vertu des anges, à i11esurc qu'il approchoit davan– tage du n1on1ent de sa consécration parfaite ~u Dieu qui a pron1is le bonheur de le voir à la pureté de l'ame. Il reçut les ordres sacrés ~ Toulouse, et se trpuvoit âgé d 'environ vingt– huit an.s lOF-sq-u'il fut ordonné prêtre . . l .. e zèle l~ plus ardent et la ~harité la plus ·douce forn1èrent son caractère don1inant; ]a .gloire de Dieu et le salut des an1es dirigè– rent sa conduite : il partagea tout son ten1ps entre la prière , létude, et les devoirs de son ministère. Le vénérable de Bonnac, évêque d' Agen, le donna pour vicaire au curé de ieyches , près de Marrnande; et ce fut là qu'il se forma peu à peu à cet art des arts, dans lequel il devint si hahile, la direction des con– $çiences. Par la in.éditatiou d,es- choses saintes, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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