Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 450 ) de la foi cGurt risque de se briser s_ur la mer orageuse du n1onde, lui fire·nt épro.uver c.es – perplexités qui , dans une aine forte , prét:è– dent une résolution généreuse. F"'ranç.ois re– .11once au service, et déclare vouloir repren– dre Je cours de ses études, pour,mouter un jour à l'autel. Sa tendre n1ère, pénétrée de joie pour le retour·de son Benjan1in à sa pre1nière vocation, l'envoya faire sa théologie à Toulouse, où il travailla avec tant d'ardeur, .9.ue ses fo.rces furent bientôt épuisées . Obligé de respirer l'air natal , il se hâta, dès qu'il fut rétabli, de retourner à ~rou1ouse, où ses talens et sa piété le rendirent l'objet de l'adrniration de ses rnaîtres et, de ses condis.ciples. Il n'eut besoin qlie de trois ans d'étude en droit ca11onique dans l'université de ct~tte ville, pour y acquérir ses grades ; il n1anifesta pendant tout ce ten1ps · une piété frappante. Cornruent le ciel se fû.t– il refusé à bénir une application acco1npagnée d'intentions si pures! Lorsqu ~ il sortait d'un de ses exan1cns, ~1. de la (;alésièrc, alors préfet d'études, étonné de sa pénétration, déclara que s'il y avoit en So.rl)onne des sujets de cette force, les prof e~seurs auroÎt_!,n.t d.e 1;A e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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