Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 4 2 9 ) plus heureuse n1én1oire. A près · avoir tern1iné ses hu111anités à Agen, où il obtint des prix dans toutes ses classes, il porta les n1ên1es talens, la inên1e application et les n1ên1e.s succès dans son cours de philosophie, à Toulouse. Mais il 11e se fit pas n:1oins ren1arqucr par sa 111odestie, sa re· . , , \ tenue et sa p1ete, q ne par ses progres. Quoique avec un attrait secret pour l'état ecclésiastique, il se vit entraîné par l'autorité d'un oucle qui, l'ai1nant beaucoup, vouloit lui laisser une fortune consid érable. Placé dans "" la grande gendarn1erie de la garde du roi~ il vint faire so11 service à J.>aris, où il de111eura l'espace d~ une année. Il alla rejoindre son corps à Lunéville; et l'âge, la vivacité de rin1agi– nation, cet antique honneur' dans lequel il avoit été élevé, lui ren<loient fort agréables l'habit n1i~itaire et l'équitation. Revenu dans · sa fan1ille, le bon jeune hon1n1e profila du caln1e et du silence de la retraite, pour faire de sérieuses réflexions sur l'état qu'il avoit en1brassé, et sur celui auquel il s'étoit cru appelé dès ses pren1ières années. Les tenta– tions délicates auxquelles un chrétien se trouve ·exposé dans la profession des arn1es , les écueils contre lesquels le vaisseau précieux e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=