Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 426 ) >' institué. Son titre appatent, et la n1esure d l ' , " . . . , » que pren eveque anc1ennen1-ent 1ust1tue, » pour le bien de la paix et pour le n1aintien J) de l'unité, de faire suspendre provisoire– )) ment l'exercice de sa juridiction par ceux )) à qui il l'a delégué, doivent suflîre pour >> tranquilliser le clergé et les fid~~les. Ainsi :, »> les ecclésiastiques pourront 'recevoir, de l'é- )) v~que nouvellen1ent institüé, des cornn1is– )) sions à fcffet de ren1plir des fonctions spi._ ' ' rituelles _, et ils ponrrollt n1ên1e ~n recevoi1 .. )} des titres ». Les avis, ou plutôt les ordres <lue ·ce -sage pontife dictoit à ses diocésain$, obtinrent leur effet, puisque, dans un d·iocèse co111posé de trois départen1ens, on n'a pas compté plus de dix ecclésiasti~p1es disside11s , dont plu– sieurs sont venus se ranger sous la houlette du vén-érable Dubourg, évêque actuel de Li1110-·· ges. Pendant tout le reste de sà vie, M. d'Ar· ·gentré a été en relations avec sôn successeur; il le félicitoit de ses bonnes -œuvres et du ·suc– cès de son 111inistère. En terminant cette trop courte esquisse d'·un épiscopat n1éi11orable, c'est pour nous une bien douce jouissance que de rendre un <leruier ho-m·mage au bon e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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