Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 4 1 1 ) '7H ton1ber la tête à ses pieds. Chargé des der;;. nicrs soupirs , des der11ières pensées , des . dernières volontés de I.1ouis XVI~ il alla verser ce précieux dépôt dans -Pan1e de Lo.uis XVIII. Devenu le c.onsolateur) l'appui de ce. prince exilé ., il fut son plus fidèle serviteur , son meilleur a111i" · Alors un en1pereur puissant étoit assis sur un des plus grands trônes de l'Europe, souille, depuis, de son sang. Paul Jer . , trop connu par la dangereuse versalité de son ca• ractère, qu.i lui a coûté la vie, avoit accordé à l'infortuné Louis XVIII un asile honorable , dans ses Etats ; il étoit son protecteur, et se- disoit son an1i. .L'échange <les ordres les plus éclatans de la France et de la Russie, sen1bloit devoir cin1enter indissolublen1ent les liens de l'an1itîé entre ces deux souverains , par les sermens sacrés d'une fraternité d'armes. Vains ~rmens, lorsqu·e les anciennes vertus n'exis– ~oient pas en Europe. Louis devoit envoyer l'ordre du Saint-Esprit à Paul, dont il recevoit celui de Saint-Alexandre.. Encore entouré de quelques grands de sa cour, qui lui étoient restés fidèles, il étoit indécis sur le choix qu'il feroit pour porter à l'en1- 1v. 27 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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