Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 416 ) servation lui faifoÎt espérer que la Providence n'avoit pas abandonné la France. cf Je la re...: » i11ercie sincèrerr1cnt, disoit-il, d'avoi1· <lai– » gné conset~ver en vous un de ses l)lus fidèles » 1ninistres, et le confident des dernicres )> pensées d'un frère dont je pleurerai sans » cesse la perte, et dont tous les bons Fran– n çois béniront à jarnais la n1én1oire; d'un » 111artyr dont vous avez, le pren1ier, pro– J> clan1é le triornphc. Je vous den-.ande avec " instance de publier tout ce que votre saint >> 111inistère ue vous ordouue pas de taire ». Arrivé à la cour de .Louis XVIII, et devenu le dépositaire de ses pensées, il s'offre l'appui et le conseil de tous ceux que les nœuds tlu sang ou de la fidélité rassen1blent autour de la personne sacrée du Roi. Il est le lien gé- 11éral qui unit ce noble et si intéressant cor– tégè, et, si on peut le dire, corn n1e le ressort de ce gouvernement paternel. Ainsi donc M. Edge,vort.h, proscri~ de la France, reçu partout ailleurs avec l'enthou-. sias1ne qu~inspire la vertu, n1êrne à ceux qui 11'ont pas le bonheur de la pratiquer, ne se ~rut à sa place que lorsqu'il eut rejoint l'hé– ritier légitin1e de ce roi n1artyr, dont il avoi:t vu e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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