Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 415 ) nü'it appelle ses persécuteurs au repos, qu'il respire un aie plus salubre. Surpris. une fois, par trahison, dans un château, il ne doit son salut qu'à l'erreur des sateHites de la tyrannie. Près de trois ·années se sout écoulées dans ces perplexités toujours renaissantes; et M. Ed– geworth voit enfin luire quelques rayons d'es– pérance. Afin de se dérober ü cette terre qui dévoee ses habitans , il s'ernbarque sur un frêle canot, est rencontré par nn hàti1nent anglois, dont le capitaine le prelltl :1 SOP bord. Cet hon1- n1e con1patissaot se détourne de sa route, pour conduire l'infol'tuné voyageur en Angleterre. Ce séjour hospitalier étoit devenu l'asile de tant de François sacrifiant Jes douceurs de la patrie au vœu de den1enrer fidèles à leurs principes. A peine l'hon1111e de Dieu a-t-il goûté les prernières douceurs du repos acheté par tant , d' alarn1es , qu'il se rend à Edin1 hou rg, près de Son Altesse Royale Monsieur, frère de J."'ouis X VI. Après avoir répandu dans l'ame du prince le haun1e de la consolation, en mên1e ten1ps qu'il la déchiroit par ses tristes vécits, il repasse de 11ouveau les i11ers, pour allè11 se réunir à l.1ouis XVIII. Ce pr-ince lui avoil déjà mandé que le n1i1~acle de sa co11- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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