Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 413 ) dernier con1bat. Ce fut alors qu'il fit entendre ces paroles n1én1orables: «Que je suis heuren x )> d'avoir conservé ines principes; par eux, la » 111ort 111e sera douce. Oni, il existe en haut >> un juge incorruptible, qui n·.t c rendra Ja jus- • tice que les hon1rnes rne refusent ici-bas ». On étoit venu chercher Je n1onarque, rour exécuter l'horrible sentence prononcée contre lui; son consolateur n1onte avec lui dans la voiture qui doit le conduire au lieu du sacrifice, et, le long de la route, tous deux ne s'en– tretiennent qu'avec le Dieu des n1artyrs. l.,ors– que, pour con1hle <l'outrage, on voulut lie r les n1ains de l'iufortuné prince, l'indignation dont son a.nie étoit ren1plie se peignit dans ses traits; 111ais, d'un rr1ot, l'hon1n1e de la droite du Très-l-Iaut la fit évanouir ainsi que toutes ses répugnances. « Sire, lui dit-il, je » ne vois ici qu'un dernier trait de ressen1- » blance entre Votre lVIajesté et le Dieu qui )) va être sa récorr1pense >) . Lorsqu'on alloit frapper le coup fatal, 1\1. Edgeworth s'écria . « Fils de saint Louis, 111ontez au ciel «.Inter– rogé depuis sur cette circonstance, le n10- deste disciple du Dieu des hun1bles a répon– du qu'il ne pouvoit se rappeler i'il s'étoit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=