Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 4r2 ). n rel eva avec hôn°lé, et 111e fit passer dans son » cabinet, i1our i11"enlreteuir plus à son aise. >' JJ:1, 111e faisant asseoir près de lui: «C'est )) donc à présent, u1e dit -il, Monsieur,. la >J grande aflàire qui doit i11'occuper tout en– » ticr; car que sont toutes les autres auprès de )) celle-là ». T-1c courageux ministre de Jésus ·Christ, apr(~ 1 s avoir exercé auprès de l ..1ouis XVI les fonc– tions suhlin1cs tle n1édiateur, veut l'adn1ettre à la participation du plus auguste de nos n1ys.. tères. Il s'adresse aux autorités constituées, pour en obteui r Ja pl~rn1ission. « 'l otre proposition >: ponrroit êtl'e uu piége, lui répond-on, et >.> sous prôtexte de <lonner Ja con1n1union au 11 I~oi, vous pou,..·ez l' en1poisonner. - Vous >> n1'avez fouiJJé, se contente-t-il de répliquer; )J vo ns savez que je ne porte pas de poison; » s'il s'en trouve de111ain, c'est de vous que )) je raur-ai reçu' puisque tout doit passer par .>> vos n1ains >l. Cette réponse si n1odérée fit descendre, sinon Je cri du ren1ords, au · 111oins celui de la honte, au fond de ces ai11es atroces; et il eut la consolation de nourrir le prince religieux qui lui ~voit donné sa ·confiance, du pain céleste qui devoit le fortifier dans son. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=