Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 410 ) " reur, par des chaines que je n'ai pas la liberté >) de ro111pre. Voici nia position : le n1a]heu– » reux n1aître n1'ordonne de ne pas quitter ce » pays, étant la ·personne qn 'il a choisie pour » Je préparer à la 111ort., si l'iniquité <le la na– >> tion en vient j usqn'à con1n1ettre ce dernier » acte de cruauté, ce parricide. Je nie pré- . )\ .. . . . .>) pare n101-n1eme a 1nonr1r; car JC su1s con- >> vaincu que la rage populaire ne nie pern1et– )> tra pas d.e survivre une seule heure à cette >) scène tragitJne; J1i.ais je suis résigné. 1\Ia vie >> n'est ·d'aucune in1portance. l...1e bonheur ou >> le 111alhenr de plusieurs n1illions d'homn1cs ,, ne dépend point. de 111on existence ou de » n1a n1ort. Si n1a vie pouvoit sauver celui >l qui positzts est in ruinani et resu.rrectione1n J) niultoriun _, je la sacrifierois volontiers, et je )) ne n1ourrois pas en vain. Fiat voluntas tua! >) Recevez , peut-être pour la dernière fois , » l'assurance sincère de n1on respect et de >> n1on affection, sen!in1ens, je l'espère; que >> la i11ort i11ên1e ne détruira pas». M. Edge,vorth ayant enfin obtenu la per– n1ission de se rendre au près <lu Roi , fut trans– porté au 1 1 en1ple ,. où étoit détenu cet infor– tuné n1ouarque. On le fait passer à travers des· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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