Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 4°9) I/in1111ortelle Elisabeth, la sœur de l'infortuné · J Jouis XVI, ayant entendu parler de ses talens et. d.e ses vertus, 'le choisît pour le guide de sa conscience; et depuis, dans ces jours de sang, ·le deuil et le désl1onneur de la France, le pro– posa pour confesseur à f_Jouis XVI. l\i. de L\Jaleshcrhes fnt chargé de transrnett.re à M. Ed– geworth le désir de l'auguste captif. « Je ré– )> pondis », ce sont ses propres expressions, dans nne r elation écrite de sa nia.in , « tout cc )) c1ue n1e d·icta un cœnr flétri par )a douleur)). Ecrivant de Paris, le .21 d éccn1hre 1 ï 92, à l'un de ses an1is en A ngJcterre, 11 lui n1andâ: " Vous êtes sans doute surpris, n1on cher » et honorable an1i, que, tandis qne le clergé >) de 11rance s'en1presse en fouie de chercher " en Angleterre un asile et des secours, je >> reste ici, au t11ilieu des ruines de cette église » affiigée et persécutée. J'ai, à la véritê, sou– >> vent souhaité de voler vers cette terre où rè– » gne une vraie liberté et une paix solide, el » de partager avec les autres votre table hos- " » pitalière. Etre étrange1~ et dans le n1alheur }) est un titre sufiisant pour y être ad1nis. l\'.Iais .>> le Dieu tout- puissant a déjoué toutes n1es >> n1esures , et n1'attache à cette terre d ,hor- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=