Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 408 ) prit pas le n1ên1e essor que celui de cés géné– reux athlètes du Seigneur, qui portoient aux peuples les plus reculés du globe le flan1beau de l'Evangile, la capitale de la France devint le théâtre de ses travaux apostoliques. Jan1ais }10111n1e peut-être n'a n1ontrô une douceur plus inaltérable, une piété plus consolante pour les autres, que ce digne ecclés·iastique dans son n1inistère. Hun1ble avec les hun1bles, selon le précepte de l'Evangile, il se trouvoit pofté si n·aturellen1ent à l'accon1piir, que les pre– n1ières arnes dont il voulut prendre la direc– tion furent choisies parn1i des personnes d'une classe obscure. Bientôt des fidèles de tous· les rangs s'en1pressèrent de lui donner leur con– fiance. C'est dans le cours de cet apostolat qnïl eut le bonheur de ran1ener au sein de rE– glise des con1patriotes égarés, qui, touchés de ·1a persuasion que l'on voyoit couler de ses lè– vres, et de l'onction céleste de ses discours, .ne purent ensuite se séparer d'un guide aussi sûr dans la voie du ~alut" Le bruit de ses con-· versions étant parvenu dans sa patrie, les pré– lats de ce pay~ lui firent proposer un évêché en Irlande~ l\.f. Etlgeworth, d'après le conseil de son confesseur, refusa loffre qui lui étoit faite. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=