Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 407 ) leurs sou-verains. Des alliances btillalites à.voient ajouté depuis à l'illustration de cette fan1ille. l\1a\s, dans le ~en1ps des troubles religieux, ellë abandonna notre con1rnunion; et le père dé M. Edgeworth ayoit non-seulen1ent sucé avec le Jait et adopté les innovations de son pays, mais encore choisi un état qui lui in1posoit l'o– bligation de les soutenir et de les protéger. Par une n1arque spéciale de la miséricorde di– vine à son égard, ses yeux furent désillés, et, 11ouveau Tobie, il revît· la lun1ière. Ayant eu le bonheur de trouver son épouse docile à ses ÎQs– tructions, il re11once à sa patrie, et va s' éta– blir e11 France. L'abbé Edgeworth, son fils, commen~a ses études à Toulouse, dans l'une des 111aisons diri– gées par cette société que la religion et les lettres poursuivent enco~"e de leurs regrets. Se sentant appelé à l'état eccl.ésiastique, il entra dans lès ordres sacrés; élevé au sacerdoce, il reconnut que les occupations et les en1barras du siècle ne pourroient s'allier avec les fonctions aux~ quelles il vouloit entièten1ent se consacrer. Afin de mieux remplir les devoirs de so11 . état, il choisit pour sa den1eure la 111aison des Missions- Etrangères de Paris. Si son zèle 11e e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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