Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 405 ) heureux naturel, la belle si n1plicité des n1œurs antiques; tel étoit ce saint hon1me, pour– suivant avec courage sa -pénible et laborieuse carrière, et ne cherchant absolun1ent que la gloire de Dieu, que le salut de ses frères. 11 auroit pu leur être encore long-ten1ps utile; n1ais uue chute qu'.il éprouva lorsqu'il alloit visiter un infirme, lui occasiona une n1ala– die de Jangueur c1ui Je conduisit au ton1beau. l-leureux que dans ses dernières souffrances, le juste ait trouvé le n1oyen de s'épurer en– core, et de se rendre, par sa résjgnation, par sa ferveur et par sa joie dans les peines, toujours plus digne des récon1penses éter– nelles! Il tern1ina sa carrière à l'âge de soixante-trois ans, et ce ne seroit pas dire assez, que d'assurer qu'il fut regretté vive- 1nent par ses enfans spirituels, et par tous les fidèles qui avoient eu le bonheur de le con– noître~ Les uns et les autres le pleurèrent an1èrenJent. La cérén1onie de so11 inhun1ation fit couler des torrens de larn1es; n1ais une douleur aussi prononcée ne desceudit point avec lui dans la tornbe. I ... ong-ternps, à son souvenir, an récit de ses honnes actions et des actes n1ultipliés de son zèle) les yeux ont été e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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