Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 404 ) fidèles, son cœur n'étoit point encore satis– fait; ce fut pour lui donner un· nouvel ali-. / nient, qu'il établit la dévot.ion si respectable' des sacrés cœurs de Jésus et de l\Jarie. Beau– coup de pieuses filles entrèrent dans cette congrégation ; il célébroit chaque n1ois une n1esse pour honorer l'adorable cœur du Fils, le vénérable cœur de la l\Ière. t~es non1hreu~es servantes de J\larie assistèrent à la pieus~ céré– monie, dans les sentin1ens de la piété la plus vive. Tous les n1ois il leur mettoi t aussi sous les yeux les plus sages règles de conduite , dans une conférence adaptée à leur situation. ~é­ las ! si n1aintenant que j'écris ces Jj gnes, ces filles de Dieu se trouvoient délaissées ; si ces conférences, si ces onctueuses prédications leur n1a11quoient, n'e.n faudroit-il pas con– clure que cette belle institution auroit beau– coup perdu de son pren1ier ·éclat? Tandis que ~f. Basset se 111ontroit édifiant dans sa vie publique , il ·ne l' étoit pas n1oins dans sa vie privée. 'fraitant son corps · avec rigueur, et comme lJ.G serviteur incon1111ode; d 'une hun1ilité profonde, d'une patience il toute épreuve, au sein de contradictions en tout genre; réunissant à la douceur,. au plus e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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