Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 409 ) ~on exil, livré à la prière, à la 111éditation, et à l'étu<le approfondie des li\ 7 res saints; çes trésors célestes lui devinrent si fan1iliers, qu'un con frère qui venoit d'entendre u'u de ses discours, dit eu sortant : « (~elui qui critiquera » ce ser111on, critiquera !'Ecriture sainte n. Èffectiven1ent il l'avoit eu entier coniposé d.e passages de !'Ecriture, <1ui tous se trou– voient en parfaite har111onie les uns avec les autres. Lorsqu'en France la 111échaneeté se fut con1n1e épui sée par ses propres fureurs, et que cette chè re et si 111alheureuse patrie eut paru faire UJ:l 111ouven1ent vers le retour à J'ordre, i\1. Basset quitta son île hospitalière, et revint à Plenthel exercer s0n paisible n1i– nistère, qu'il continua, conu11e recteùr de I' endroit, pendant six ans. [/ancien pasteur, le vertneux Corn1eaux, sen1bloit, de Ja sainte Sion, l'anin1er à l.e rcssnsciter en quelque sorte; et son hou vicaire se vit con1n1e ap– pelé du ciel pour condujte la paroisse . et lui donner tous ses soins. · Bientôt l'in1piété reprit une attitude n1en·açante, et 'il ne put alors opérer le bien qu'en secret. Il alloit de village en village, apprenant aux ~nfans les • pren11ers e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=