Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 599 ) tei-n1inoit l'cxer.cice de chaque jour par uné ·procession à une chapelle voisine, et con– s:aerée à la très-sainte Vierge. Ils y chan– toient des h yn1nes, ponr ren1ercier la n1ère de Dieu des faveurs qu'elle leur avoit ob– tenues pendant l'année scolastique qui venoit de s'écouler. Ensuite il ouvroit nn cours d'études proportionnées aux forces de chacun· , et le tern1inoit par le n1ên1e exercice spiri– tuel , pour attirer sur cette jeunesse bien– ain1ée les bénédictions clu ciel dans la nouvelle carrière qu'elle al_1oit 1)arcoul'·ir. I..Ja· tenant ainsi toujours en haleine, il avoit l'art de l'arracher à ces funestes occasions auxquelles l'inexpérience et un loisir de quelque durée 11'exposent que trop sonveut. Telles étoient les occupations utiles dont se con1posoit chacune de ses journées, lors– que la révolution arriva, et avec elle et après elle, cette audacieuse et sacrilége in1piété, qui frappa le pasteur et dispersa le troupeau, ·ainsi que la 111aj eure partie J u clergé fidèle .. ·Le bon curé de Plenthel se retira dans cette ·hospitaliere Angleterre, l'asile <les infortunes. de la France. Là, seul avec son Dieu, dans le sileu-:e de la retraite-, il passa les année~ dt:. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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