Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 598 ) religion, et versoit daus le sein cles pauvres ù'abondantes aun1ônes , consolant tous ]es aflligés , établissant ou ran1euant ·la paix clans les 111énages, donnant des avis salutaires aux uns, reprenant les antres avec douceur et sin1plicité , ne 1·etenant jan1ais la parole de Dieu captive, et n1ontrant un vif attrait à la distribuer inê111e à l'âge le pij.1s tendre. Rentré dans son htn11ble den1eure , après l'exercice des œuvres extérieures, loin de se permettre un léger délasscn1ent, il se recueil– loit par la prière, s'instruisoit par l'étude, faisoit l'école aux enfans de la paroisse , et s'appliquoit surtout, en leur enseignant les pren1iers principes des langues, à leur ins– pirer le goût et l' an1our de la religion : tout dépend le plus ordinairen1ent des penchans heureux ou i11alheureux que l'on a pris dans la jeunesse. Cette pieuse sollicitude s'étendait n1ême aux fi)s des paroissiens, qui étudioient en grand nombre dans le collége de Saint– Brieuc. A leur retour dans leurs fan1illes , pendant les vacances, lorsque leur esprit , dégagé de tout soin , pouvoit être plus accessible à d'heureuses in1pressions, il les rassen:ibloit , leur donnoit une reu~aite, y e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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