Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 596 ) ter les n1alades, à porter les sacre1nens aux n·1011rou~, à· braver constan1rneut les dangers, ue s'épargBaut en rien pour nnin1er tous lei fidèles au service de Dieu , pour prêcher de tous côtés sa loi sainte. rvialgré les soius et les précautions que l'on prenoit <le )es ca– cher, -le Petit--Lou.is ue put éviter les re– cherches révolutiouuaircs. Après des tati– gues exLessives, ce vrai pasteur dts an1es pre– noit un tnon1eut de repos, lorsqu'au rni– lieu de la nuit les in1pies se saisirent de ' sa pt:rsonne , le n1altraitt.~ rent, aiusi que la pieuse fille qui lui avoit donné asile; con– <luis.ireul le iuinistre de Dieu et sou hun1ble hôtesse , daus la v1 Ile de Saint - Brieuc, où le pren•Îer fut guillotiné , et la généreuse hospit:.dière coudan1née a la dl:portation. I.. a pr1roissc de l)Jenthel, ploogée par ce terrible événernent dans la consternation la plus . v1ve) contin11oit à n1ét·iter les consolations cl u ciel, par sa religieuse ohéj~_;sa nce à ses pasteurs légit in1es. Parn1i les hons prêtres qui, dans ces der– l1iers ternps, ünt été l'oruen1ent du diocèse de Saint-Brieuc , le zélé desservant de Ple11the1, l'hun1hlc et pieux Basset, mérite un.e e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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