Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 593 ) >> et 1orsqu'elle fut finie : Tlt vois bien,, nTe )J dit-il, cela n'est rien; vois cependa1·it s'il )> s)I' trouveroit tf es vers. ·o'où je concl us qu'jl n étoit de1)uis long- len1ps <lans cet affreux » état, ce qu'il rtfusa de 111 'avouer. Eu ap– >l portant sa chernise et ses i11stru111ens de pé– n uiteuce daus un endroit qu'il leur avoit ,, ex près réservé' · je trouvai plusieurs autres » instrn1nens, entre autres sa discipline, qui >) étoit aussi teiute ùe sang. Dans la suite, il » ne poussa pas aussi loin ses austérités, mais » il continua toujours ù porter la haire, et n1ên1e n <lans ses voyages ». 1,oujours plciu d'attacheineut 1_.our le dio– cèse <le Caho rs, il voulut y revenir en 1801 , c1noiqt!'iJ se trouvùt fort infirn1e .. En arrivant dans cette ville, il choisit pour habitation l'hô– pital. général, désirant de n1ourir au n1ilieu des pauvres, dont iJ n'avoit cessé <l'être le plus tendre des père~. Ses vceux fureut e\'aucés. Accablé par les rnaladies, pluLÔl que par les a11nées, il iT;ourut avec les plus grands. scnti- 111ens de piété, Je 2 avril 180 2 . Son corps fut exposé. I.ie peuple accourut en foule pour Je conte1npler, et tout le 111oude le révéroit con1111e un saiut. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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