Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 592 ) >' à souffrir, à rechercher, à conserver les pi– » qûres des insectes, surtout des insectes les '> plus dégoûtans. A cet égard, que de recher.. n ches ingénieuses, con11ne celle de garder » de grosses épiugles enfoncées dans le gras » de la jarr1be. Dans une n1aladie grave qu'il . . ' ' . ' ' ' essnya, et qui avo1t ete occas1onee par » ses austérités, il n1e pria, i11ais après avoir » exigé de rnoi un seçret inviolable, de lui » ;iider à changer de linge. J'obéis à ses or..,. J) dres, et les pre1niers vêten1ens étant ôtés, l) je vis une chernise dont les n1anches et une '> partie du corps étoient teintes de saug. Au >> cri d'étonnen1ent que je poussai : Ce 1i)est » rien_, rr1e dit~il. A près lui . avoir passé sa » chen1ise blanche, je n1'::iperçus qu'il cher..... )> choit à quitter sa cei11ture de fer. Son en1~ ~> barras 111e porta à lui offrir de la lui ôter. >> Eh! co111n1ent aqroit-il pu le frtire, puisque » .les chairs avoient recouvert jusqu'au crochet, )) et <1ue j'eus besoin triustrun1eut pour le hr.i- ..» ser. l\Ialgré les précautions cp.1e je pris, m.eg » doigts dégouttoieut de sang; il en fut de >> n1èn1e poue le bracelet qu'il avoit au bras )) gauche .... Dans cette opération crueJJe, je » ne l'entendis pqs pouss.cr le rnoind.re cri .1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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