Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( S89 ) tinguer, l'élever devant les hon1n1es, qu'il ·o·b– tint de son génél'al une faveur inest1n1able à ses yeux' parce r1u'il y tronvoit 'une sorte de n1artyre . Eh! r1uelle étoit donc cette grâce si ar<lernn1ent, si constan1n1ent sollicitée'! Celle .«.l'être du nonihre des n1issionnaires que l'on envoyoit à l'île de ~ladagascar. Cepcndai1t la Providence ne permit pas que les vœux du juste fussent ici couronnés .. Le vénérable de Nicol~ï, assis alors sur le .siége de c:ahors' sut apprécier les i1nn1enses service~ que 1\1. l~yrard rendoit ~t son diocèse. Il conjura le chef de la congrégation de Saint– I.Jazare de ne pas le priver· d'un sujet aussi pré– cieux, et sa prière fut exaucée. Le (ligue e11- fant de saint Vincent cle P:tul u'eut que Je n1éritc d'avoir arden1n1ent désiré d'aller ré– pandre son sang po1u· Jésus-Christ. Il couti– nua, sous les auspices du bon pasteur qni le couservoi t con1111e son trésor , <le s'appliquer à l'instruction de la jeunesse. ,l\'.Iais bic.ntôt · la révolutiou francoise viut ouvrir à son zèle une "' carrière nouvelle. A.ussitôt qu'il lui fut iuterdit de continuer ses bonnes œuvres dans le pays ffll 'il avoit adopté , il se retira en Espagne, prévoyant dès-lol'S que la plupart des ecclé- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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