Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 57 ) » fern1a l'un et l'autre dans la même chan1bre– " que n1oi; ils m'y procurèrent bientôt le bon– » heur d'entendre la sainte i11esse, ce ·qui de– )) vint pour nous une consolation d'un prix >> infini. N ou.s fûn1es, pendant quelques jours, » assez tranquilles, ayant, de la part des bons )) habitans de cette grande ville' des s:~cours » de toute espèce. D'après les générosités sans >' nombre que nous n'avons cessé de recevoir ' ' de ces charitables catholiques, je puis dire » que , dans le sein de ma fa1nille, quoique » ais~e, je n'aurais pas été rnieux qu'au n1ilieu )) de ces fervens chrétiens. Je donnerois une » idée bien foihle de la grandeur de leurs Jar– » gesses, si je me contentois de parler d.e leur » abondance et de leur continuité, sans faire >> connoître les vues surnaturelles qui les ani– )) rnoient. En procurant des secours ten1po– ·» rels aux pasteurs légiti111es de l'Eglise, ces » cfeurs généreux le faisoie.nt uniquen1ent dans » la ferrne persuasio-n qu'ils servoient Jésus– » Christ lui- n1ên1e dans la personne de ses • ), n1inistres. Par J'e111nresscment on'il s n1et- . ~ i >> toient à. secourir leurs bons pa.::;tenr~ , îl étoit » aisé cl"apercevoir que lenr ardeur augn:en– ,'> toit, <lès f!u'il s'agissait <le proc ur e ~~ aux prê... e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=