Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 58ï ) lution <l'en1brasser le parti du sacerùoce, et s'en ouvrit à un respectable ecclésiastique de Ca– hors. Cet. hon1n1e sage et prudent lui conseillà de faire une retraite dans laquelle il pour– roit découvrir les volontés du Seigneur à sot1 égard. Après ces pieux exercices, le .jeune EYRARD, résolu de se fair€ prêtre, et d'entrer dans la congrégation des I.iazaristes., parla de sa ·\ 1 ocatiou, dans les tern1es les plus atten– drissnns et Jes plus persnasifs, à sa respectable n1ère. Fen1n1e trop tendre pour l'unique en~ fant que le ci~l lui avoit laissé' et tout i1 ·la fois femn1e vrain1ent religieuse, elle n'osa ré– sister aux désirs ardens qui lui étoient corn~ . muniqués, elle y céd~- mên1e généreusen1ent ·: n1ais· son cœur ne ·put supporler un si grand sacrifice; elle languit, et bientôt périt victin1e de l'a.n1our 111atern-el. Le ·fervent lévite se rendit à Cahors pont" faire son noviciat, et s'y distingua par· son exactitude à observer la règle ..: J_Je ten1ps d'-é~ -preuve étant fini; il fut -chargé de gouvernèr le petit séminaire, théâtre trop étroit pour·uu ~èle si actif et si généreux. A ùssi, tous les étu– dians de la ville se ressentirent de sa tendre sollicitude. ln.sensiblen1ent JI for1na plusieürs e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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