Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 586 ) Î\'Ionsieur FRANÇOIS EYRARD 4 ne dans ]a ville <1e Bordeaux en 1738; prêtre et 1uen1bre de la congré– gation de Saint-Lazare, attaché à la n1aison cle Ca– hors , et décédé à l'hôpital général de cette Yille, le 2 avril 1802. I1su d'honnêtes négocians, dès sa tendre en– fance , François i11ontra le plus touchant at– trait pour la vertu. Ne conservant rien de la– frivolité de son âge, il partageoit tout son ten1ps entre l'étude et la prière, et de bien bonnè l1eure n1auifesta du pencl1ant pour le n1inistère des saints autels. ))Jais, fils unique, il étoit destiné à suivre Ja profession de ses parens, et il n'osoit les contredire. ·Sa n·1ère devina SOll penchant , et, afin de l'y arracher, et <l.e lui donner dn goût pour Je comn1erce, · ~Ile lui proposa de visiter la ville d'Anvers, et de se rendre ensuite dans les colonies. Le bon jeune homn1e ayant · accédé d 'abord aux vues de sa fan1ille, ne perdit point dans ses voyages les · goûts de ses pre111ières années. A.µ contraire, il revint affa.rn1i daus la réso- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=