Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 584 ) -t.ernation dD cardinal! Il lève ses mains tren1blantes vers le ciel; des soupirs attes;..;. tent la plaie profonde qui a percé son cœur .: 111ais un baun1e consolateur conforte son an1e prêJe à défaillir; il se recueille en prése'nce de l'Eternel; puis, d'une voix qu' entrecou_. pent encore queh:iues sanglots arrachés par la nature : « 0 n1es neveux, s'écrie-t-il, doux :>> objets de 111011 an1our pater11el, votre course » est déjà conson1mée ! Dieu vous a délivrés l> de toutes les tribulations du i11ond e , et un » bonheur éternel est le prix de votre vie– " toire. Pour n1oi, n1es cheveux blancs des– )) ce11dront au tombeau dans les lentes ago– ,, nies de la douleur. Heureux 111artyi·s, oh- . 1 A d' Il • ' ' » tenez - n101 a grace etre associe a vos » cornbats et à votre gloire n. Que ne pou– vons-nous suivre l'illustre cardinal dans sa vie privée, et clans l'exercice uniforn1e de ses vertus particulières. Quel intérêt accon1pa– gneroit ces détails! Le soleil, quand il se cou– che, 11' est ni n1oins grand, ni n1oins majes– tueux, que lorsqu'au haut du fir.n1an1ent il lance sur la terre ses rayons enflan1n1és. Di- 8ons en deux mots, qu'il vécut à l\lunster, lieu de son exil , non .... seulen1ent con1111e un e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=