Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 583 ) nri délit an fJ'Ïhunal du faux patrioti~me·, et elle est déférée . à l'ani rnadversi.on des lois. 0 mon Dieu , dans r11.1el siècle vivons-nous? 0 -111a }latrie! ô portion naguères si florissante de l'l~glise ! ·Quoi!· un.e horreur .générale n'é– clater.a pas à un.e telle accusation'/ Non, la: frayeur a glacé tous les esp1·its; la tribune n'est plns {{u,un théâtre o-tl le sarcasn1e et la .calo1n nie. attaqueut in<lî recte1T1en t t.ous les cul– tes, oil des appiaudisse111ens ont accnciJ.11 la ·proclan1atiou de rathéisn1e. l\J ais adn1i rons ici le caln1e iutr<épide d'une conscience pure! I_Je: vé.nérahle pontife se lève, il reconnoît la s.ignature , confessits est, et 1lo1i negavit _; il ne daigne pas :s'abaisser à des justifications indignes d.e lui; il confond l'accusateur par la rnaj·esté irnposante de son aveu. Telle est la ;:gran<leur de .son an1e, tel est l'ascendant -<le .5'a vertu. Daus le cours cle cet ouvrage, nous .i1e vous avons point passés S<'Jus si:lence, dignes ...11cveux de ce pontife, illustt·es frèPes, ver~ tueux . évêques de Saintes et de Beauvais·; les l11ên1cs scntirnens vons anin1èrent pendant " A • .. ' • .cette v.te , un .n1en1e 1nsta.n.t voüs v-1t per1r, :une n:ièn1e paln1e vous cou)ronne. lVfa-is qt1els durent être alors .l'effroi, l'horreur, la cons- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)