Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 582 ) Mais nons n'avons point assez parlé d'é– preuves pénibles et de gra11ds sacriGces. Oh I con11n·e dans ce geute de con1bats se n1ontre avec avantage ce vieillard vénérahie, dont la vie - ~~t si propre à piquer les ·n1inisti"es sacrés crune sainte én1ulation. Reve11ons-y, disci– p1es du Seigneur; peut""."Oll se lasser d'étudier' sur le trôue épiscopal, un si ai111alJle 1110- dè_Ie '/ L,'in1piété avoit Jevé le n1agque, pou1·..,. suivoit' fi·appoit' n1tiltiplioit 'ses victin1ès sur les n1arches du sanctuaire. l..ie digne ar– chevèque sent la nécessité d-e "réparer ces pertes;, il ÏtT,pose doue les n1ains à· d·e pieux ordinands, les initie, 'à l'on'lbre des autels, dans cette .n1ilice de confesse.ors et <le t11a:rtyrs-. Il n'ignore cependant pas le dang-er qui le .n1enace lui-111ên1Q:; il sait quê la vig:ilance de l'enfer ne s' end:or1T1ira pas, ·qne ses nrdens satellites obsèdcut son palais, que leurs yeux étinceJans . percent l'épaisse-nr : des n1urailles: il ne dont.c pas ,q.uc ses discou~rs ~ ses ·écrits, et surtout l'exercice du saint n1inistère, ne .soient l'objet de la plus aclive inquisition·. En effet, un-e .de ses lelt rcs ·est i uterceptée, et elle ,n'esl relative qu'à .des o!)jets ret1gienx; n1ais c'est pon1.- cela i1lê1ne : <1u'elle devient e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)